•  

    Le Coeur et ses raisons (Sense and Sensibility) est le premier roman que publia Jane Austen (1811).
    Le livre procède, si l'on considère le titre, d'une opposition entre deux traits fondamentaux : le bon sens et la sensibilité, qui sont incarnés par deux soeurs, Elinor et Marianne Dashwood. L'une et l'autre sont bien pourvues de ces deux qualités, si Elinor possède plus de jugement, et si Marianne, en adepte du romantisme, a tendance à cultiver les élans de sa sensibilité... Au siècle dernier en Angleterre, à la suite du décès de leur père, les soeurs Dashwood et leur mère sont contraintes de réduire drastiquement leur train de vie et de quitter leur propriété pour s'exiler à la campagne. L'aînée, Elinor, renonce à un amour qui semble pourtant partagé, tandis que sa cadette, Marianne, s'amourache du séduisant Willoughby. Si la première cache ses peines de coeur, la seconde vit bruyamment son bonheur. Jusqu'au jour où Willoughby disparaît...

    L'œuvre de Jane Austen est, entre autres, une critique des romans sentimentaux de la seconde moitié du XVIIIe siècle. On y découvre la dépendance des femmes à l'égard du mariage pour obtenir statut social et sécurité économique, c'est vraiment une littérature à découvrir pour qui veut apprendre les mœurs de la petite bourgeoisie de l'époque.

    J' ♥♥♥


    votre commentaire
  • la jeune fille à la perle

    La jeune et ravissante Griet est engagée comme servante dans la maison du peintre Vermeer. Nous sommes à Delft, au dix-septième siècle, l'âge d'or de la peinture hollandaise. Griet s'occupe du ménage et des six enfants de Vermeer en s'efforçant d'amadouer l'épouse, la belle-mère et la gouvernante, chacune très jalouse de ses prérogatives.  Au fil du temps, la douceur, la sensibilité et la vivacité de la jeune fille émeuvent le maître qui l'introduit dans son univers. À mesure que s'affirme leur intimité, le scandale se propage dans la ville...Un roman sur la corruption de l'innocence, l'histoire d'un cœur simple sacrifié au bûcher du génie.

    Je ne suis pas une fan de la peinture artistique,  peut-être fallait-il l'être pour réellement apprécier le tableau dressé par l'auteure. J'ai lu ce roman jusqu'au bout parce que au fil des pages j'en attendais quelquechose, malheureusement je n'ai pas été contentée. Même si le milieu Hollandais du 17 ème siècle est plutôt bien décrit, la trame du roman est bien fade et j'ai eu le sentiment de lire toujours les mêmes scènes puisque toute l'histoire se passe toujours dans les mêmes pièces et les actions restent toujours identiques ce fut totalement ennuyeux.

    J'♥♥♥


    votre commentaire
  • gabrielle

    Premier tome d'une trilogie qui débute au Québec dans les années 1930. Gabrielle a épousé l'homme qu'elle aime et mène sa famille de 5 enfants avec amour et bon sens. La crise des années trente les a épargnés. Chez eux, le goût du bonheur l'emporte sur les conventions et les préjugés d'une société paroissiale étouffante. Gabrielle fait preuve d'une grande liberté par rapport à la condition féminine de l'époque car elle a la chance d'avoir fait un mariage d'amour, avec Edward, un mari très "ouvert". Ces années  là sont essentiellement dirigées par le Clergé,  et entre ses enfants, son mari, ses amis, ses combats pour améliorer la condition féminine,  la grande pauvreté, les bonnes oeuvres et la Seconde Guerre mondiale qui gronde, Gabrielle gère d'une main de maître. Un roman situé dans un contexte historique de crise décrivant un style de vie bien loin de notre vie d'aujourd'hui. Cette Gabrielle peut paraître très très conventionnelle pour notre époque, mais en 1930 certaines de ses attitudes étaient bien peu "catholique" pour son entourage.

    C'était amusant de se plonger dans ce contexte, l'auteure québécoise utilise de nombreux mots bien de chez elle, beaucoup d'humour, de l'émotion, et de la tragédie...tous les ingrédients d'une bonne petite saga familiale, un bon moment de détente que je vais poursuivre avec le second tome "Adélaïde".

    J' 


    votre commentaire
  • Les pieds sales

    Qui sont les pieds sales ? ceux sont les migrants ceux qui quittent leurs pays en quête d'une vie meilleure. Askia est l'un d'eux, il erre à Paris au volant de son taxi, il a fuit son pays le Sahel, la faim, la sécheresse avec l’espoir de retrouver son père Sidi qui est parti à Paris rejoindre un cousin quand Askia était petit. Askia rencontre Olia une photographe bulgare, une pied sale comme lui, elle voit en Askia le portrait d’un homme qu’elle a pris en photo il y a quelques années. Askia n’a de cesse de chercher qui il est mais comment répondre quand on n’a ni papiers ni famille. C’est la double malédiction des Pieds sales. Il ne suffit pas qu’ils soient déracinés, déculturés, déshumanisés, ils sont aussi rejetés de partout, éternels étrangers sur lesquels se projettent  toutes les peurs…

    Cet auteur Togolais qui vit actuellement au Québec nous livre ici un roman poignant sur les conditions de vie des immigrés, c'est aussi une quête identitaire du père, l'écriture est poétique pour des situations qui sont loin de l'être. J'ai eu un peu de mal à suivre certains chapitres ou il revient sur le passé. La fin qu'il donne à ses deux pesonnages principaux a nettement diminué mon enthousiasme du début, l'histoire fini dans un desespoir total,  est-ce vraiment le ressenti des immigrés et de ceux qui sont condamnés à  s'exiler  toute leur vie ? ...sans doute.

    J' ♥♥♥♥


    votre commentaire
  • Cloudstreet

    Suite à des drames distincts, deux familles que tout sépare, les Lamb et les Pickles, quittent leur milieu rural pour s’installer en ville et se retrouvent à partager une immense maison, Cloustreet. Celle-ci a autrefois été le sinistre théâtre de la mort d’une jeune aborigène. Bancale et mystérieuse, elle reste tourmentée par son fantôme. Pendant vingt ans, de 1943 à 1963, dans cette étrange demeure qui semble sans arrêt s’imposer à eux, ils vont surmonter les épisodes difficiles de la vie ensemble, parfois malgré eux, jusqu’à ce que ce toit sur la tête devienne le seul refuge cher à leurs cœurs. On plonge au cœur de la société australienne et de toute la richesse de sa culture.

    Considéré par les lecteurs comme le plus populaire des romans australiens, j'avais très envie de découvrir cette saga familiale. Malis j'ai été extrêmement déçue par l'écriture. Alors je ne sais pas si ça vient de la traduction, mais les phrases hachées m'ont perturbées, le langage utilisé ressemble à du patois et c'est vraiment pénible à décrypter. Alors certes les deux familles sont issues du milieu ouvrier , mais sont-ils pour autant analphabètes ! Du coup après une centaine de pages décortiquées, j'ai laché prise avec regret parce que les personnages nombreux du roman étaient attachants...dommage !

    J' ♥♥♥


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique