C'est le deuxième tome de la Trilogie "Le goût du bonheur" que j'avais commenté dans un précédent billet. Après Gabrielle héroïne du 1er tome, voici donc le destin d'Adélaïde sa fille, la sauvage qui affirme de 1942 au cœur des années 1950 la force de ses désirs. Adélaïde fait partie de ces personnages romanesques qui ont le goût du défi et de la liberté. En 1942, en pleine guerre, elle se retrouve enceinte de Théodore, un juif, marié et père de deux enfants. Nic, l'amoureux transi de Gabrielle du 1er tome, épouse Adélaïde pour lui éviter le scandale. Avec la naissance de Léa l'enfant illégitime, ils apprennent à s’aimer sur fond de déchirements amoureux au milieu d’une Europe entrant dans une année de guerre. L'amour  joue comme un combustible sur les âmes et c'est avec envoûtement que l'on se plonge dans cette saga familiale palpitante.
L’écriture de Marie Laberge va droit au but sans chercher à s’embarrasser de descriptions trop longues ou de reconstitutions trop précises.  Ce qui l’intéresse, ce sont les mécanismes passionnels de ses héros qui jouent leur vie au milieu de l’Histoire. Dans cette marche vers leur destin, il y a ceux qui survivent à l’amour et ceux qui en paient le prix. Je ne suis pas une adepte des Sagas quelle qu'en soit le genre, mais là je dois dire que je suis conquise, l'auteure sait vraiment faire évoluer ses personnages, sans que celà soit ennuyeux et  avec beaucoup d'humour c'est donc avec enthousiasme que je vais me plonger dans le 3ème et dernier tome.

J' ♥♥♥♥